Kyrie Kristmanson invite Isabel Sörling.

Kyrie Kristmanson, c’est un chant venu d’ailleurs : entre folk mystique et envolées classiques, sa voix cristalline flotte comme un sortilège sous la lune. Autrice, compositrice, chercheuse, elle trace un sillon rare entre art pur et engagement intime. Une musique qui parle à l’âme, comme un jardin secret.

Pour célébrer la 20e édition des 36h de Saint Eustache, Kyrie Kristmanson sortira sa version du cantique « The Apple Tree » qu’elle a enregistré à deux voix avec la suédoise Isabel Sorling, lauréat des Victoires du Jazz 2021.

« Voici une drôle de jeune canadienne à la voix hypnotique, limpide et acrobate, teintée d’un grain de folie. Oui, elle est issue de la scène folk mais dépasse tant les canons du genre qu’on laisse tomber les étiquettes. On la suit sans hésiter. » Libération

LIENS RESEAUX SOCIAUX

INTERVIEW KYRIE KRISTMANSON

Comment as-tu connu le festival ? 1er concert à Paris à Saint-Eustache, RDV de la Lune organisés par Sonia Bester et Louis Robiche qui soutient la culture à l’Eglise. Je suis revenu ici pour faire une résidence dans la chapelle Saint-Agnès. La seule artiste à avoir fait une résidence dans l’église. ça s’est naturellement fait qu’il [Louis] l’a invité au festival.

Qu’est-ce qui t’a motivé à participer à ce festival organisé dans l’église par la paroisse ? J’adore la démarche. Je trouve que c’est très important d’ouvrir et de faire vivre ces lieux. Je trouve que c’est tellement triste de voir les églises vides, fermées. Je parle plutôt des églises de campagne car évidemment les églises de Paris, ce n’est pas le cas. Ce sont des lieux de beauté, de rassemblement, de partage. Je trouve que la seule chose qui puisse se substituer au rôle de religion qui parle plus ou moins au gens maintenant, c’est l’art. L’art a la capacité de faire transcender, de communiquer de l’espoir, de se connecter à un au-delà, un mystère quelconque. La façon dont les 36h essaie de faire raisonner les murs avec les musiques non seulement c’est intéressant mais c’est essentiel. Ce que Louis a réussi à faire ici, toutes les églises de la France devraient s’en inspirer. Je sais que c’est pas facile pour lui. Il réussit à faire vivre une église au-delà des messes toujours dans son environnement respectueux.

Très inspirant de jouer dans des lieux avec autant de beauté, avec autant de soin, avec autant de choses qui sont faites main. Je suis aussi touchée par les vieilles pierres, de faire intérargir un art éphémère avec qqch qui perdure depuis 800-900 ans, c’est enrichissant pour un spectacle. On peut atteindre des atmosphères qu’on ne peut pas atteindre dans des lieux modernes.