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Yoa

Yoa

20 Juin, 20h00

Depuis près d’un an, Yoa vient souffler un vent de renouveau sur le paysage musical français. Un premier EP sorti en octobre 2021, un Olympia en première partie de Feu! Chatterton, un Trianon en première partie de Barbara Pravi et quelques vingtaines de dates lui permettent de se faire une place au sein des projets attendus de ces prochains mois.

Yoa c’est une voix à la fois puissante et fragile, à l’image d’une Bille Eilish ou d’une Rosalia. Ce sont des textes crus, poétiques qui explorent les maux de sa génération et parlent sans honte de maladie mentale, de sexe ou d’inégalités sociales.

Enfin Yoa ce sont des concerts renversants, hypnotiques ou se mêlent théâtre, jeux de lumière et danse pour une expérience aussi complète que bouleversante. Accompagnée depuis peu par Astérios, on a d’ailleurs pu la retrouver parmi la sélection des Inouïs du printemps de Bourges 2022, ou encore sélectionnée sur le Chantier des Francofolies de La Rochelle.

Yoa a découvrir très vite, dans vos oreilles ou sur scène.


Stéphanie Acquette

Stéphanie Acquette

21 Juin, 13h00

Multi-instrumentiste originaire d’un petit village du Nord de la France, Stéphanie s’initie à la musique à l’âge de 8 ans par la pratique de la cornemuse et des flûtes irlandaises. Autodidacte, elle perfectionne à Paris son apprentissage de la guitare et de la basse, au contact de musiciens russes et tziganes.

De nombreux voyages en Russie nourrissent son répertoire de chants traditionnels.

Parallèlement à ses études à Sciences Po puis à l’institut des Langues Orientales, elle mène un cursus d’art dramatique au conservatoire de St Maur et des études musicales au conservatoire de Créteil.

Fervente spectatrice de la cinémathèque et des cinémas du quartier latin, elle nourrit et affine son sens de l’image par des études cinématographiques à l’université Paris 7.

Elle se produit régulièrement en tant que musicienne sur les scènes françaises (Les 3 Baudets, le Pop In, le Supersonic, Les Etoiles, le Volcan, le Train-Théâtre, l’Adagio, l’Eden…).


Laura Cahen

Laura Cahen

20 Juin, 21h00

Avec Une fille, Laura Cahen signe plus qu’un deuxième album. C’est un manifeste. Une affirmation d’elle-même, sans détours, de sa personnalité artistique comme de sa sexualité. Elle n’a jamais aussi bien chanté, et, surtout, ne s’est jamais aussi bien racontée.

Remontons rapidement aux sources de Laura. L’enfance mélomane à Nancy, l’apprentissage du piano, du violon, de la guitare, du chant… Un premier EP paraît en 2012. L’année suivante, elle est lauréate du FAIR. Ses tournées la mènent jusqu’en Chine et Saint-Pierre-et-Miquelon. Son premier album, Nord, réalisé avec Samy Osta (Juniore, Rover, Feu ! Chatterton), investit la scène française en 2017. Son timbre comme son écriture frappent immédiatement le public. Mais sa voix (sa voie, également !), Laura l’envisage autrement. Pour son second disque, elle choisit de travailler avec Dan Lévy, moitié de feu The Do et producteur émérite. Sa vision de la musique rejoint celle de Laura : « il n’était pas question de refaire le même disque que le premier, commente-t-elle, plutôt de prendre un contrepied plus minimaliste, plus sec, mélanger de la guitare électrique avec des sons électros. »

Dans un château d’eau en Normandie, puis à distance, confinement pandémique oblige, Laura et Dan jouent de tous les instruments et façonnent les chansons d’Une fille. D’une trentaine originellement écrite, une douzaine de morceaux a été retenue. Le titre tient au fait que l’album soit à la fois autobiographique et altruiste. Cette fille, c’est Laura, mais aussi celle qu’elle aime, ou celle dont elle imagine l’histoire, au-delà de notre espace-temps : « Mes personnages ont toutes à voir avec mon vécu, ce que je suis : une fille en 2020, homosexuelle, ce qui est plus facile qu’il y a un siècle, mais qui n’est pas si évident. » Pour la scène, Laura a choisi de ne s’entourer que de femmes, et les quatre clips cinétiques accompagnant l’album mettent chacun en scène une artiste, à commencer par Hafsia Herzi pour « Nuit Forêt ».


kyrie kristmanson

kyrie kristmanson

21 Juin, 18h30

« Kyrie Kristmanson séduit par l’atmosphère magique de sa musique et l’envoûtement de sa voix. » LIBERATION

La canadienne Kyrie Kristmanson est une aventurière des musiques qui aime naviguer entre le folk nord-américain et la lointaine mémoire du Moyen-Age européen. Son premier album, Origin of Stars, s’inspire des vibrations des paysages canadiens qui l’ont vus grandir. Récompensé aux Canadian Folk Music Awards, l’album est sorti mondialement chez NØ FØRMAT!/Universal France en 2010. Elle saisit les spectateurs du Printemps de Bourges et elle séduit Emily Loizeau qui l’invite à assurer ses premières parties. La tournée qui suivra l’amènera à travers l’Asie et l’Europe jusque dans le Sud de la France où, intriguée par l’histoire portée par les pierres, elle visite les ruines des châteaux médiévaux.

Ces vestiges l’inciteront à retracer le répertoire lacunaire des premières compositrices : les trobairitz. Après avoir complété une thèse à leur sujet à la Sorbonne, c’est en prenant la liberté de s’approprier ces poèmes d’amour qu’elle compose un second opus : Modern Ruin. Arrangé pour le quatuor à corde Voce par Clément Ducol, cet hommage à ces compositrices méconnues est sorti chez Naïve en février 2015.

Fascinée également par les découvertes de la physique quantique, Kyrie s’est ensuite interrogée sur l’hypothèse d’une tradition musicale venue d’un monde parallèle. Le résultat de ce questionnement est l’album Lady Lightly, un folk-cosmique qui semblerait avoir voyagé des années lumières à travers des cieux stellaires. Enregistré dans une aile abandonnée du Château de Versailles et réalisé par Saint Michel, la tournée qui a été reportée à cause de la pandémie, se fait aux côtés d’Etienne Klein, philosophe des sciences … Et Kyrie Kristmanson ne cesse d’explorer et d’expérimenter avec sa guitare et ses chansons habitées par de très anciennes et très puissantes énergies.


Jeanne Gabrielle

Jeanne Gabrielle

21 Juin, 16h15

biographie


Gisèle Pape

Gisèle Pape

21 Juin, 17h15

C’est à Belfort qu’elle apprend patiemment l’art des fugues et de la quinte sur l’orgue du conservatoire, entre deux échappées en forêt. Elle choisit pourtant pour études le cinéma et l’école Louis Lumière. Elle y fabrique des chimies, développe la pellicule, réalise des films expérimentaux. Pour en écrire les bandes-sons, elle se met à la guitare et emprunte un synthé analogique. Elle travaille ensuite dans la lumière de spectacle, part en tournée, enregistre les oiseaux au Brésil et la foule à Hong Kong. Elle se décide enfin pour la chanson. Ce seront des fables et des ritournelles, les harmonies de Couperin avec les expérimentations de Laurie Anderson, le minimalisme de Steve Reich avec les mélodies de Cat Power.
Remarquée par La Souterraine et les Inrocks Lab, elle sort un premier EP, Oiseau, fin 2016. S’ensuit une centaine de concerts, des cafés-concerts à la Fête de l’Huma en passant par la Maroquinerie et le Café de la Danse. En février 2020 est réédité Oiseau avec deux titres inédits, une manière de clore cette première page pour en ouvrir une nouvelle.
Son premier album, Caillou, sort fin janvier 2021 chez le label Finalistes. Album à la plume onirique, Caillou s’ouvre sur les grands espaces et des arrangements plus électroniques, à l’image du Chant des pistes, son premier extrait, tourné sur les reliefs du Vercors. Salué par Libération et Télérama, il associe chanson, pop et électro expérimentale, révélant l’intime et la nature, sur des chemins de traverse.


Cléa Vincent

Cléa Vincent

20 Juin, 22h

Cléa Vincent commence sa carrière en se produisant sur les scènes ouvertes parisiennes.
Repérée par le directeur artistique Victor Peynichou, elle sort en 2014 son premier EP Non mais oui au sein du label indépendant Midnight Special Records.


Clara Ysé

Clara Ysé

20 et 21 Juin, 24h

Clara Ysé commence la musique à l’âge de 4 ans, en étudiant le violon. C’est à l’âge de 8 ans qu’elle découvre le chant, par l’intermédiaire d’une professeur qui la prend sous son aile.
Les grandes voix lyriques, puis celles de la chanson, française ou latino-américaine, la bercent depuis l’enfance. De Maria Callas à Mercedes Sosa, en passant par Janis Joplin et Barbara, elle aime écouter ce que les voix, la particularité des timbres, racontent. La musique est un langage dans lequel elle trouve un espace de liberté inaltérable.
C’est à l’adolescence que sa mère lui offre sa première guitare. Clara Ysé sort alors des sentiers du chant lyrique et de la musique classique. Son amour de l’écriture, et de la poésie, la poussent d’abord à mettre en musique des poèmes. Élevée en partie par une femme colombienne et des grands-parents madrilènes, elle écrit en français, mais ne compose qu’en espagnol.
Clara Ysé perd sa mère, Anne Dufourmantelle, en juillet 2017. Elle écrit alors ses premières chansons dans sa langue maternelle.
C’est une façon pour elle de réapprendre à parler.
Son premier EP, – Le monde s’est dédoublé – est une renaissance.
Clara Ysé est accompagnée par des instrumentistes virtuoses, qui viennent chacun d’univers
très distincts, et dont le point de rencontre est leur familiarité avec le bassin méditerranéen.
Yulian Malaj, co-compositeur et co-auteur de deux titres de l’EP, chante également des
secondes voix tout au long des titres de l’EP. D’origine albanaise, ayant vécu toute sa vie en Grèce, il est bercé depuis sa jeunesse par les polyphonies arméniennes.
Naghib Shanbehzadeh, batteur et percussionniste d’origine iranienne, joue avec son père, depuis son enfance, dans les plus grands festivals de jazz et de world music.
Camille El Bacha, pianiste concertiste et compositeur, donne des concerts dans des festivals renommés de musique classique. Il finit ses études au CNSM de Paris dans la classe de Jean-François Zygel, tout comme Marc Karapétian, le bassiste de l’EP.

La recherche et l’exploration de multiples formes de langages sont au cœur de l’engagement
musical de Clara Ysé. Après des études en classe préparatoire, puis en philosophie à La
Sorbonne, et au Conservatoire Régional de Paris, c’est au langage scénique qu’elle s’intéresse, et à l’art de l’acteur, en prenant des cours à l’Ecole du Jeu. À sa passion pour la scène vient s’associer un amour du cinéma, et des images. Les heures qu’elle passe enfant à observer son père peindre dans son atelier la poussent également à s’aventurer du côté des images en réalisant son premier clip, qui sortira début avril.
Cet EP est une façon pour elle de réapprivoiser le monde, de le réenchanter.
Le lyrisme de son univers, la fête et la joie qui se dégagent des morceaux, en font un objet follement vivant.
Musicalement, et poétiquement, cet EP est le témoignage intime d’une naissance. Les six titres de l’EP sont écrits l’année suivant la mort de sa mère. Ils sont, pour Clara Ysé, un hymne à la vie libre et vivante. Traversé par la perte, et la nuit, cet EP est un cri d’Amour qui rend grâce aux aubes nouvelles.
Le monde s’est dédoublé est aussi une ode à l’Amitié. Celle qu’elle partage avec les
instrumentistes qui l’accompagnent.
Celle qui permet d’unir les êtres dans la tempête, et de faire danser la mer.


chien noir

Chien noir

21 Juin, 19H30

Dans les caves bordelaises, on découvre parfois des trésors. chien noir est un diamant brut, totem et projet de Jean Grillet, artiste total et guitariste virtuose. Entre chanson française, pop et trap, chien noir interroge l’enfance, convoque les fantômes, visite des maisons abandonnées et impose immédiatement sa signature vocale. Finaliste du tremplin des Inrocks Lab 2018, il enregistre un premier projet avec Mark Daumail (Cocoon).


Blondino

Blondino

21 Juin, 01h00

Il est des citadelles qui se conquièrent sans heurts ni cris, des remparts qui s’abattent à mots feutrés, des révolutions aussi tranquilles qu’un lac. Avec son deuxième album, « Un paradis pour moi », Blondino s’offre « un luxe qui n’a pas de prix » : dessiner les contours d’un univers profondément personnel, laisser se déployer son art si nuancé et si sauvage à la fois, s’affranchir des compromissions et des regards tournés vers le passé. Sortie du labyrinthe où l’enfermaient ses doutes et ses craintes, où l’épiait un Minotaure toujours prêt à la dévorer, la chanteuse, telle un « Centaure » se permet toutes les audaces et bouscule pop et chanson en les réinventant, en digne héritière de Bashung et de Christophe qu’elle est.

Manifeste prométhéen d’émancipation, ce « paradis » intime mais jamais égotiste se chuchote à notre oreille comme un merveilleux secret. Chantant très près du micro pour influer directement sur l’imaginaire de l’auditeur, Blondino distille une poésie subliminale au service de planantes mélodies. Voix si singulière qu’elle semble s’insinuer en nous jusqu’au vertige, nous envelopper d’espoir, voix charnelle et amie qui nous réconforte avec l’humain. Voix qui ne hausse jamais le ton, même quand elle chante « Mes indépendances et ma révolte », voix qui ose être elle-même, à l’instar d’autres grandes et envoûtantes voix féminines qui ne trichent pas, comme celles de Weyes Blood, de Fiona Apple ou de Cat Power.