Alma Rechtman naît dans une famille musicale, teintée de jazz et de blues. Depuis sa petite enfance elle touche à tous les instruments autour d’elle, apprenant la guitare en regardant son père, les percussions sa marraine, le piano sa mère.
Elle commence à écrire des chansons pendant le confinement, finit ses études de théâtre et part jouer dans les rues de Paris, à la recherche d’oreilles curieuses.
Au fur et à mesure de ses balades sonores, elle se fait repérer par Sofar et au même moment, intègre le conservatoire de jazz de Bobigny.
Aux soirées Sofar elle découvre un public attentif qui la suivra sur une année, et de bouches en oreilles son nom circule dans les petits réseaux de l’émergence. Ils produisent une live session, son premier pas dans le monde musical.
Et puis, un jour elle décide de faire une session filmée à la Chapelle Reille, d’une chanson d’adieu. C’est là que le monde musical s’ouvre et lui propose plus de dates, de rencontres.
Alma écrit dans ses carnets, ses secrets et ses impasses, les met en musique, en percussion et propose un partage de vulnérabilité. Tantôt chanson française, tantôt latin, tantôt rock, tantôt contemporain, son style navigue et a comme fil rouge le texte, qui unit tous ces styles en une longue histoire. C’est chaud, écorché et délicat, et à trop tendre l’oreille on risque de rencontrer ses monstres les plus énormes.
1er EP cet automne.
LIENS RESEAUX SOCIAUX
Comment as-tu connu le festival ? Par Melissa Phulpin qui m’en a longuement vanté les mérites, et pour cause j’y étais tout à l’heure et c’est vraiment un lieu magique
Tu as déjà joué dans une église ? Oui, à la Chapelle Reille, une église désacralisée qui accueille des familles qui ont besoin d’un toît. C’était magnifique, la reverberation est impressionnante !
Qu’est-ce que ça représente pour toi de jouer dans une église ? C’est une opportunité improbable qui me touche par l’ouverture d’esprit que ça démontre. Un partage d’horizons, de cultures et d’acceptation. Surtout par rapport à ce que je défends dans mes textes.
Le lieu est magnifique, son acoustique aussi, musicalement ça représente beaucoup !
Comment te présenterais-tu ? ça c’est ce qu’un ami a écrit pour moi et j’ai jamais trop su comment me présenter :
Alma Rechtman est une autrice compositrice qui raconte ses amours, ses espoirs, ses monstres et ses joies dans des chansons intimistes. Sa voix rauque, parfois à la limite de la rupture, porte des textes qui disent l’amour, l’abandon, la solitude, la colère douce aussi. Son projet est une déclaration d’amour à la soul, au jazz, aux femmes et à la folk. C’est entre les silences et les respirations que les phrases prennent vie, se déploient. Ses chansons sont des poèmes écorchés qui n’en finissent pas de nous surprendre, incarnés par une voix puissante et d’une maturité qui ne semble parfois pas vraiment être celle de son âge. Son premier EP sortira à l’automne 2025. D’ici là, elle dévoile une série de live sessions cet été et entame une résidence à l’Archipel, Archives Intimes à la rentrée 2025 — un laboratoire scénique, une invitation à voir naître les chansons, à les entendre avant qu’elles ne soient “prêtes”. Quand Alma frappe dans ses mains, la musique en coule.
moi je dirai
que je fais de la musique avec tout ce que j’ai, et que sans elle je pense que je serai triste
Que vas-tu jouer le 20 juin ? Des chansons d’amour, d’espoir, des chansons pour prévenir la fin du monde, des chansons qui racontent ma maison mal rangée, peut-être une liturgie si j’ai le temps d’en apprendre une