Avec sa chevelure d’ébène et ses yeux d’opale, Animal se lance en mai 2024 avec la parution de son premier EP « L’animal », suivi de l’EP « Le Glaive » en mars 2025. Elle révèle au fil des concerts une féminité martiale (au Pop-up du label, Silencio, EMB Sannois, etc.). Le projet est soutenu par la presse écrite (Libération, Tsugi) et la radio (FIP, France Inter, Tsugi radio, RTS la 1ère en Suisse) et rejoint à plusieurs reprises les playlists éditoriales d’Apple Music et de Deezer, en cover.

En bon hydre de la pop, Animal a la tête partout : productrice, arrangeuse, auteur, compositeur, interprète.

Sortie le 5 juin 2025, Animal dévoile “Tout va bien se passer”, un manifeste brûlant pour l’éternelle Méditerranée, qu’Animal fait son tombeau. S’il raconte une noyade, le morceau quitte les ténèbres voilées des deux premiers EP pour trouver la lumière : un halo pop furieusement estival.

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Qu’est-ce ça va représenter pour toi de jouer dans une église ? Alors là… énormément de choses que j’aurais du mal à synthétiser, je vais essayer malgré tout :

D’une part, un extreme sentiment d’exigence : c’est un endroit intouchable pour moi, c’est la maison de l’âme, alors quiconque s’y produit doit en prendre soin, ne surtout pas l’abîmer. D’autre part, j’ai écrit l’un de mes morceaux après un concert d’orgue bouleversant auquel j’ai assisté à Saint-Eustache. Et surtout, au delà du sacré, l’église est un point cardinal de mon quotidien. C’est le parvis où nous nous donnons rendez-vous avec mes proches. C’est le son de la cloche qui m’indique l’heure, chaque dimanche, lorsque je fais mes courses au marché. Alors l’idée de ce concert m’éblouit et me perturbe. Comme si l’impossible faisait irruption dans mon quotidien.

Tu peux nous parler de ce morceau que tu as écrit après un concert d’orgue à Saint-eustache ? J’écoute souvent des concerts d’orgue à tuyaux, mais celui-ci a eu une résonance particulière. J’y ai assisté quelques jours après un décès douloureux et j’ai ressenti pour la première fois un sentiment de transcendance. Il était si fort que je suis partie précipitamment. J’ai écrit quelques jours après « Le Grand Soir », un morceau que je jouerai au festival. Il parle de deuil et de la peur d’être séparés à jamais.

Est-ce que tu peux te présenter ? Je dirais que je suis une musicienne solitaire qui cherche la lumière dans un monde affreux. Solitaire côté musique aussi, je produis ma musique seule. Je suis mon propre arrangeur, producteur, compositeur, parolier, ingénieur du son, j’en passe – en d’autres termes : à la fois patronne et subalterne.

Et quels sont tes goûts ? Quant à mes goûts, impossible de les résumer, j’écoute d’absolument tout : de la musique orchestrale, romantique, du post-punk à la pop contemporaine.

Tu as déjà joué très tard le soir / très tôt le matin ? Une fois tard le soir au Silencio. Je suis d’ailleurs plus du soir que du matin

Tu aimes bien travailler tard le soir tu veux dire ? Tout à fait, j’écris beaucoup dessus d’ailleurs. Je suis une ancienne insomniaque, pendant des années, je dormais de 8h a 13h. La nuit est fascinante quand on habite Paris. Dangereuse et folle.

Merci Animal ! Je t’en prie, c’était un plaisir